Kompienga : des villageois autorisés à cultiver, mais interdits de dormir chez eux

Contraints d’abandonner leurs demeures il y a une dizaine de jours, des paysans frontaliers du Togo dans la province de la Kompienga, ont été néanmoins autorisés lundi dernier, par des Hommes armés non identifiés (HANI), à revenir cultiver dans leurs champs. 

Les habitants des villages frontaliers du Togo à savoir Tambibongou, Pognoa Tikonti et Koampanti avaient été sommés, il y a une dizaine de jours, de déguerpir les villages et leurs cultures malgré que leurs champs de maïs et de sorgho étaient déjà en état d’épiaison.

Avec les larmes aux yeux, certains avaient traversé la frontière pour s’installer de l’autre côté au Togo.

Ce lundi 15 août 2022, les Hommes armés non identifiés (HANI) ont autorisé les paysans à revenir travailler dans les champs, mais avec interdiction formelle de passer la nuit dans leurs villages.

Aussi, depuis ce lundi, les paysans viennent chaque matin cultiver dans leurs champs et repartent dans l’après-midi en direction du Togo pour y passer la nuit.

Agence d’information du Burkina