Le secrétaire principal du Département d’État pour la radiodiffusion et les télécommunications au Kenya, Edward Kisiang’ani, a déclaré que le gouvernement n’avait pas du tout l’intention de bâillonner les médias, bien que les parties opérant dans ce secteur doivent, selon lui, faire preuve de plus de responsabilité dans leurs reportages quotidiens, a rapporté l’agence de presse kenyane, ce mardi.
Kisiang’ani a indiqué qu’il n’y avait aucune tentative de bâillonner les médias et d’étouffer la presse libre, notant que la liberté de la presse est un aspect important de toute société démocratique.
Il a assuré que le gouvernement continuerait à promouvoir la liberté de la presse et à fournir un environnement propice à l’épanouissement des journalistes du pays.
« Nous n’avons nullement l’intention de bâillonner les médias et de condamner ceux qui continuent de s’attarder sur la question, chaque fois qu’il y a une sorte de crise dans le pays », indique la même source citant le responsable kenyan, qui a également mis l’accent sur la nécessité pour les professionnels des médias de s’autoréguler.
Et le responsable Kenyan d’ajouter, « les médias devraient fournir une plate-forme neutre aux personnes ayant des idées concurrentes sans prendre position…Nous savons que les médias jouent un rôle clé pour influencer le grand public et nous les exhortons donc à faire preuve de responsabilité dans leurs reportages. Ils devraient rester objectifs en rapportant les faits au grand public. »
Kisiang’ani a souligné que les médias ont le droit et la responsabilité d’interroger et de critiquer le gouvernement et de suggérer des solutions alternatives aux problèmes nationaux, mais qu’ils ne doivent pas soulever des questions insignifiantes et semer la panique parmi la population.
Il est à noter que des journalistes et des rédacteurs en chef au Kenya avaient accusé le gouvernement de vouloir bloquer le réseau internet, dans le contexte d’une série de manifestations anti-gouvernementales déclenchée dans le pays.
Les acteurs des médias avaient vivement critiqué le vice-président Rigathi Gachagua ainsi que de hauts responsables de l’Etat pour avoir tenté de « bloquer la libre circulation de l’information au public ».
Agence Anadolu