“Il est urgent d’effectuer une visite d’Etat en Côte d’Ivoire avec (…) un bélier blanc, gage de paix.” (Kalifara Séré)

Ceci est une tribune de Kalifara Séré sur les relations entre le Burkina et la Côte d’Ivoire.

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NITIMUR IN VETITUM !
(Nous nous efforçons vers l’interdit !).
Ce matin je me lève d’un assez bon pied et souhaite qu’il en soit de même pour tous ceux qui daigneront jeter un coup d’œil sur ces quelques lignes.

Hier nuit jusqu’à une heure avancée, plus d’une trentaine de jeunes gens m’ont interpellé par divers moyens pour obtenir quelques clarifications.

Subsidiairement, certains d’entre eux ont voulu s’enquérir de mes relations avec Gervais NADEMBEGA dit Hamilcar CABRAL. Sans fioritures, je réponds que nous avons, dès hier soir démontré notre effusion de cœur et notre PARFAITE ET TOTALE CONCORDANCE de points de vue.

Sur la question de l’article 2 du décret COTN, je n’ai pas souhaité répondre directement bien que je dispose comme beaucoup d’autres personnes, d’arguments en acier inox. Mais je ne souhaite pas m’immiscer dans ce qui ressemble d’ores et déjà aux probables débats de prétoire.

Le point principal des préoccupations concerne le lien entre SORO et les relations en cours de dégradation accélérée entre le Burkina Faso et la Cote d’Ivoire. Le lien est aveuglant ! Les criminologues, services de renseignements et autres sécurocrates savent à quel point le lieu de commission d’un crime demeuré impuni exerce une irrésistible attraction sur le criminel. La rébellion ivoirienne a prospéré à partir du Burkina et lorsque l’on observe attentivement certaines agitations de la galaxie GPS, l’on ne peut s’empêcher de corroborer l’hypothèse de surenchères calculées afin de cristalliser les tensions entre les deux pays.
Il m’est arrivé à un moment donné d’avoir de la sympathie et même de l’admiration pour SORO. Malheureusement, Cependant, le ci devant SORO semble développer une obsession pathologique sur le pouvoir et construit, par ailleurs un complexe de persécution et de trahison incongru pour lui qui a frayé et quitté successivement ses amis de la FESCI, du FPI puis du RDR.

Mon idée principale est que SORO ne doit plus être un potentiel ou réel cassus belli pour nos deux pays.

Enfin, je n’ai pas eu le temps de parole nécessaire pour faire ma suggestion essentielle et je l’énonce en ces termes.

Menacé à l’est, à l’ouest et au nord, le Burkina Faso a besoin pour tenir debout de ne pas avoir à se soucier de sa frontière sud. Pour ce faire, le Capitaine TRAORE gagnerait tout (et davantage même peut être qu’avec la Russie) à obtenir une véritable confiance filiale de ADO.

Il est urgent et existentiel d’effectuer ici et maintenant une visite d’Etat en Côte d’Ivoire avec une délégation proprement calibrée nantie d’un bélier blanc, gage de paix.

Excellente semaine à tous sous la protection de nos Dieux tutélaires, des Dieux de nos religions monothéistes et de nos ancêtres intercesseurs!

Kalifara Séré