Le ministre de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques, le Commandant Ismaël SOMBIE, a présidé la cérémonie de lancement du Projet d’urgence pour le renforcement de la production agricole au Burkina Faso (PURPA-BF), ce mardi 6 février 2024, à Ouagadougou. C’était en présence du ministre délégué chargé des Ressources animales, Dr Amadou DICKO.

Le PURPA-BF ambitionne accroitre la production alimentaire pour atténuer l’impact de la crise russo-ukrainienne. Pour ce faire, le projet envisage de contribuer significativement à l’augmentation des productions de six spéculations, à savoir, le maïs, le riz, le soja, le niébé, le sorgho et le blé, en vue de renforcer la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations.


Pour atteindre ses objectifs, le PURPA-BF va garantir la disponibilité et l’accessibilité des intrants agricoles de qualité aux agriculteurs à un coût raisonnable, renforcer les capacités du dispositif d’appui conseil du secteur agricole et accroitre la compétitivité du sous-secteur intrants agricoles.
D’une durée de deux ans avec un coût global de 25,523 milliards FCFA et cofinancé par la Banque africaine de développement, à travers le Fond africain de développement à hauteur de 25,267 milliards F CFA et l’État burkinabè pour 0,256 milliard F CFA, le PURPA-BF couvre l’ensemble du territoire national.
Ses activités seront concentrées autour des grandes plaines irriguées telles que Bagrépôle, Bama, Banzon et Karfiguéla ainsi que les 33 communes d’intervention du Projet 2 du Programme de Renforcement de la Résilience à l’Insécurité Alimentaire et Nutritionnelle au Sahel (P2-P2RS) et ses sous-projets.
À terme, le projet mettra à la disposition des producteurs, 21 125 tonnes d’engrais NPK, 10 000 tonnes d’Urée, 2 000 tonnes de Burkina Phosphate, 3 000 tonnes de fumure organique et 8 710 tonnes de semences certifiées des six spéculations concernées. En outre, 250 communes vont bénéficier des interventions du PURPA-BF, avec 102 000 bénéficiaires directs et 612 000 bénéficiaires indirects, composés en majorité de femmes, de jeunes et des déplacés internes.
Tout en saluant l’initiative de ce projet, le ministre de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques, le Commandant Ismaël SOMBIE, a indiqué que le PURPA-BF est la bienvenue en ce sens qu’il va apporter un plus en termes de résilience des productions agricoles face aux effets néfastes du changement climatique, ainsi qu’en termes d’octroi d’intrants agricoles comme les engrais et les semences de variété améliorée aux producteurs.
« 𝑳𝒆 𝑷𝑼𝑹𝑷𝑨-𝑩𝑭 𝒕𝒐𝒎𝒃𝒆 à 𝒑𝒊𝒄 𝒑𝒂𝒓𝒄𝒆 𝒒𝒖𝒆 𝒏𝒐𝒖𝒔 𝒂𝒗𝒐𝒏𝒔 𝒍’𝑶𝒇𝒇𝒆𝒏𝒔𝒊𝒗𝒆 𝒂𝒈𝒓𝒐𝒑𝒂𝒔𝒕𝒐𝒓𝒂𝒍𝒆 𝒆𝒕 𝒉𝒂𝒍𝒊𝒆𝒖𝒕𝒊𝒒𝒖𝒆 2023-2025 𝒒𝒖𝒆 𝒏𝒐𝒖𝒔 𝒎𝒆𝒕𝒕𝒐𝒏𝒔 𝒆𝒏 œ𝒖𝒗𝒓𝒆 𝒆𝒕 𝒍𝒂 𝒒𝒖𝒆𝒔𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒆𝒔 𝒊𝒏𝒕𝒓𝒂𝒏𝒕𝒔 𝒂𝒈𝒓𝒊𝒄𝒐𝒍𝒆𝒔 𝒕𝒆𝒍𝒔 𝒒𝒖𝒆 𝒍𝒆𝒔 𝒔𝒆𝒎𝒆𝒏𝒄𝒆𝒔 𝒆𝒕 𝒍𝒆𝒔 𝒆𝒏𝒈𝒓𝒂𝒊𝒔 𝒆𝒔𝒕 𝒖𝒏 𝒅é𝒕𝒆𝒓𝒎𝒊𝒏𝒂𝒏𝒕 𝒊𝒎𝒑𝒐𝒓𝒕𝒂𝒏𝒕 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒍’𝒂𝒖𝒈𝒎𝒆𝒏𝒕𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒆𝒔 𝒑𝒓𝒐𝒅𝒖𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏𝒔 𝒅𝒆𝒔 𝒔𝒑é𝒄𝒖𝒍𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏𝒔 𝒄𝒊𝒃𝒍é𝒆𝒔 », a-t-il relevé.

Par pour sa part, le Représentant pays de la BAD au Burkina Faso, monsieur Daniel NDOYE, a indiqué que sa structure suit avec intérêt l’importance que les autorités de la Transition accordent au secteur agropastoral, comme en atteste le lancement de l’« 𝐎𝐟𝐟𝐞𝐧𝐬𝐢𝐯𝐞 𝐚𝐠𝐫𝐨𝐩𝐚𝐬𝐭𝐨𝐫𝐚𝐥𝐞 𝐞𝐭 𝐡𝐚𝐥𝐢𝐞𝐮𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞 𝟐𝟎𝟐𝟑-𝟐𝟎𝟐𝟓 ». « 𝑳𝒂 𝑩𝒂𝒏𝒒𝒖𝒆 𝒂𝒇𝒓𝒊𝒄𝒂𝒊𝒏𝒆 𝒅𝒆 𝒅é𝒗𝒆𝒍𝒐𝒑𝒑𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒔𝒂𝒍𝒖𝒆 𝒍𝒂 𝒑𝒆𝒓𝒕𝒊𝒏𝒆𝒏𝒄𝒆 𝒅𝒆 𝒄𝒆𝒕 𝒂𝒎𝒃𝒊𝒕𝒊𝒆𝒖𝒙 𝒑𝒓𝒐𝒈𝒓𝒂𝒎𝒎𝒆 𝒆𝒕 𝒂𝒇𝒇𝒊𝒓𝒎𝒆 𝒔𝒂 𝒅𝒊𝒔𝒑𝒐𝒏𝒊𝒃𝒊𝒍𝒊𝒕é à 𝒂𝒄𝒄𝒐𝒎𝒑𝒂𝒈𝒏𝒆𝒓 𝒔𝒂 𝒎𝒊𝒔𝒆 𝒆𝒏 œ𝒖𝒗𝒓𝒆 », a dit monsieur NDOYE.
Au nom des producteurs, monsieur Madi KONDOMBO de la Chambre nationale d’agriculture (CNA) a rassuré de leur engagement pour la mise en œuvre réussie du PURPA-BF.
Source : 𝗗𝗖𝗥𝗣/𝗠𝗔𝗥𝗔𝗛








