Dans l’après-midi de ce mercredi 1er octobre 2025, le ministre de la Justice et des Droits humains, chargé des Relations avec les Institutions, Garde des Sceaux, Me Edasso Rodrigue BAYALA a reçu en audience, les ministres en charge de la Justice du Mali, Mamoudou KASSOGUE, et du Niger, Daouda ALIO, présents à Ouagadougou à la faveur de la rentrée judiciaire.Au cours de cette rencontre, plusieurs réformes majeures du secteur judiciaire burkinabè ont été présentées.
Il s’agit notamment de la relecture des textes régissant le Conseil supérieur de la magistrature, de la réorganisation de la carte judiciaire, de l’introduction du Travail d’intérêt général (TIG) comme alternative à l’incarcération, ainsi que de l’adoption du Faso Dan Fani comme tenue officielle dans les juridictions de premier et de second degré.Le ministre nigérien, Daouda ALIO, a salué ces réformes qu’il a qualifiées de courageuses, tout en soulignant que son pays s’inscrit dans une dynamique similaire. Il a exprimé le souhait de voir ces initiatives s’étendre et s’harmoniser au sein de l’Alliance des États du Sahel. Son homologue malien, Mamoudou KASSOGUE, a également exprimé son admiration pour les transformations en cours, affirmant qu’elles contribuent à changer le visage de la justice burkinabè.
En retour, Me BAYALA a exprimé sa gratitude pour cette marque de solidarité et de fraternité, réaffirmant l’engagement du Burkina Faso à renforcer la coopération judiciaire entre les pays frères de l’AES.À l’issue de l’audience, les trois ministres ont convenu de la nécessité de mettre en place un cadre normatif commun et d’harmoniser les textes judiciaires. Cette volonté partagée vise à jeter les bases d’une future Cour pénale de l’AES.
Cette rencontre illustre l’ambition collective des États membres de l’Alliance des États du Sahel de bâtir une justice plus forte, plus unie et pleinement adaptée aux réalités de la sous-région.
𝗗𝗖𝗥𝗣-𝗠𝗝𝗗𝗛𝗥𝗜
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