Comme définie dans l’article précédent, l’intelligence artificielle est un domaine de l’informatique qui vise à développer des systèmes capables de reproduire l’intelligence humaine. Cette nouvelle technologie s’est épanouie ces dernières années grâce aux avancées de l’apprentissage automatique et des réseaux neuronaux.
Elle fonctionne par le biais de machines capables de prédire, recommander ou décider en réponse à des objectifs définis par l’homme, impactant des environnements réels ou virtuels. Ainsi donc, deux courants différents se distinguent à savoir :
L’intelligence artificielle << forte >>, cherchant à créer une machine capable de raisonner comme l’être humain. Bien que cette voie de recherche soit toujours explorée, elle est encore source de débats et de discussions.
L’intelligence artificielle dite << faible>>, quant à elle, est destinée à aider les humains dans leurs diverses tâches. C’est par ailleurs cette approche qui sera ici abordée dans son aspect négatif.
De prime abord, il faut noter que le risque 0 n’existe pas. L’intelligence artificielle peut contribuer à réduire les erreurs médicales d’origine humaine. Toutefois, cette technologie n’est pas infaillible.
L’absence de terminologie normalisée, les inexactitudes et les acronymes ou encore la mauvaise orthographe lors de la saisie… sont autant de facteurs pouvant conduire à une confusion, voire à une erreur. Des diagnostics erronés peuvent aussi découler des modèles prédictifs de l’IA incomplets ou non représentatifs. Les algorithmes de l’intelligence artificielle peuvent aussi entraîner des recommandations incorrectes.
D’autre part, une autre des préoccupations majeures concerne l’effet potentiel de cette technologie sur la relation entre le médecin et le patient. Alors que l’automatisation gagne du terrain, il est possible que l’interaction humaine entre les médecins et les patients se réduise. Ce fonctionnement risquerait de déshumaniser le processus de soin et d’en impacter leur qualité. En effet, il serait erroné de réduire la relation au médecin uniquement à un acte technique.
D’autres sujets tels que le coût environnemental, la cybersécurité ou encore la formation des professionnels restent également source de débats.
Bien que l’intelligence artificielle apporte des changements majeurs dans la manière dont la médecine est pratiquée, il est essentiel de reconnaître que l’humain reste au cœur du domaine médical et ne pourra jamais en être substitué. Cette technologie doit être considérée comme un outil complémentaire, facilitant la pratique des professionnels de santé plutôt que les remplaçant. Les décisions médicales importantes doivent également toujours dépendre, dans leurs finalités, du jugement humain. D’autres aspects primordiaux des soins comme l’empathie ou la compréhension des besoins uniques de chaque patient ne peuvent par ailleurs pas être substituée par l’intelligence artificielle.
En somme, l’intelligence artificielle offre une opportunité sans précédent de révolutionner le domaine médical. Des diagnostics plus rapides et précis aux traitements personnalisés, l’IA peut contribuer à améliorer la qualité et l’efficacité des soins. Cependant, il est important de faire preuve de prudence, de prendre en compte les défis éthiques et de garantir que les avantages de l’IA sont exploités de manière éthique et équilibrée.