Deux employés de l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) ont trouvé la mort, jeudi, dans une explosion d’une mine au passage de leur camion dans la localité de Bocaranga, située dans la préfecture de l’Ouham-Péndé, au nord-ouest de la Centrafrique, ont rapporté des médias locaux.

« Un véhicule de l’OIM a sauté, jeudi, sur une mine à Bocaranga, dans l’Ouham-pendé », a rapporté le journal local Centrafrique-Info.

D’après cette même source, « deux personnes sont mortes et deux ont été gravement blessés » dans cette explosion.
Le journal Corbeau News a confirmé dans un article publié vendredi, le bilan de deux morts tout en précisant que « l’une des victimes est décédée sur place, et la deuxième était décédé à l’hôpital de Bocaranga ».
« Ce camion était affrété par l’OIM pour transporter du matériel pour la construction de l’école de Tolé. Mais à son retour, arrivé au village Ngoutéré, à environ 45 kilomètres au sud de Bocaranga, le camion avait malheureusement roulé sur une mine terrestre qui a explosé à son passage », a souligné Corbeau News.
Ces mines auraient été posées par les rebelles du groupe 3R ((Retour, Réclamation et Réhabilitation), selon Centrafrique-Info.
Depuis plusieurs mois, les groupes armés qui sévissent en Centrafrique, repoussés des grandes agglomérations, ont recours à des techniques de guérilla et posent des engins explosifs le long des axes routiers pour retarder l’avancée des forces progouvernementales.
Les mines sont principalement disséminées dans le nord-ouest du pays par les rebelles du groupe 3R (Retour, Réclamation, Réhabilitation), un des plus puissants groupes armés.
Le 31 décembre dernier, trois casques bleus bangladais avaient été blessés dont deux grièvement, par l’explosion d’une mine au passage de leur véhicule dans le nord-ouest de la Centrafrique, en proie à des combats entre des rebelles et l’armée.







