Le ministre délégué chargé des Ressources animales, Dr Amadou DICKO, a présidé la revue annuelle 2024 du Cadre sectoriel de dialogue production agro-sylvo-pastorale (CSD/PASP), ce mardi 27 février 2024 à Ouagadougou.
Au cours de cette session, les acteurs ont validé le rapport de mise en œuvre de la Politique nationale de développement (PND) dans le secteur Production agro-sylvo-pastorale (PASP) de l’année 2023 et le Plan d’actions pour la stabilisation et le développement du secteur PASP révisé.
L’examen du rapport fait ressortir un taux d’exécution financière global de 65 %. En considérant uniquement les ressources provenant des partenaires techniques et financiers, le niveau d’exécution financière est de 58 %.
Pour le ministre délégué chargé des Ressources animales, Dr Amadou DICKO, les niveaux d’exécutions financières devraient être améliorés au regard de l’importance des besoins d’investissement dans le secteur. «𝑵𝒐𝒖𝒔 𝒅𝒆𝒗𝒐𝒏𝒔 𝒑𝒐𝒖𝒓𝒔𝒖𝒊𝒗𝒓𝒆 𝒍𝒂 𝒄𝒐𝒏𝒋𝒖𝒈𝒂𝒊𝒔𝒐𝒏 𝒅𝒆 𝒏𝒐𝒔 𝒆𝒇𝒇𝒐𝒓𝒕𝒔 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒓é𝒔𝒐𝒓𝒃𝒆𝒓 𝒍𝒆𝒔 𝒅𝒊𝒇𝒇𝒊𝒄𝒖𝒍𝒕é𝒔 𝒑𝒆𝒓𝒔𝒊𝒔𝒕𝒂𝒏𝒕𝒆𝒔 » , a-t-il dit.
Dr Amadou DICKO a par ailleurs précisé que les efforts consentis dans la production de ces documents ont également permis de disposer de la situation des réalisations de l’initiative pour la production agricole et de l’«𝐎𝐟𝐟𝐞𝐧𝐬𝐢𝐯𝐞 𝐚𝐠𝐫𝐨𝐩𝐚𝐬𝐭𝐨𝐫𝐚𝐥𝐞 𝐞𝐭 𝐡𝐚𝐥𝐢𝐞𝐮𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞 𝟐𝟎𝟐𝟑-𝟐𝟎𝟐𝟓 » ainsi que les contributions des acteurs non étatiques.
À en croire le représentant des acteurs non étatique, monsieur Nour El-Hayat OUEDRAOGO, au regard des rapports, le secteur de la PASP a connu d’importantes réalisations au cours de l’année 2023 malgré le contexte sécuritaire difficile. Et d’ajouter que les données relatives à l’Offensive montrent que le pays est sur la bonne voie. Il a cependant relevé quelques défis notamment la baisse des allocations budgétaires du secteur, le déblocage tardif des ressources financières, les difficultés d’accès aux zones d’intervention du fait de l’insécurité et les lourdeurs administratives.
Pour sa part, le Chef de file des Partenaires techniques et financiers PASP, monsieur Jan Henrik MEISE, a indiqué que malgré les acquis fort encourageants, les tendances montrent la nécessité de redoubler d’efforts et d’apporter les ajustements nécessaires.
À l’issue des échanges, les participants ont formulé des recommandations visant à améliorer le taux d’exécution financière ainsi que la mobilisation des ressources financières et le niveau de renseignement des indicateurs.
Source : 𝗗𝗖𝗥𝗣/𝗠𝗔𝗥𝗔𝗛