Les Forces vives de la Nation burkinabè ont préconisé la pénalisation de l’homosexualité, selon le rapport des concertations présenté hier à l’Assemblée législative de Transition.
Les Forces vives du Burkina Faso se sont concertées en mi-juin pour proposer des réformes socio-politiques et économiques devant guider le pays.
Sur les 25 propositions, on retient entre autres
l’interdiction de la pratique homosexuelle et sa pénalisation par une loi, afin de “lutter contre les déviances sexuelles, dissuader et prévenir la propagation de ces phénomènes contraires aux mœurs, aux réalités religieuses et traditionnelles de la société burkinabè”, note le quotidien Sidwaya, dans sa version en ligne.
A l’étape actuelle, le mariage entre deux personnes de même sexe n’est pas autorisé au Burkina Faso, mais la pratique de l’homosexualité n’est pas clairement interdite.
Il ya quelques semaines, le Conseil supérieur de la communication a sommé les distributeurs de programmes audiovisuels, de protéger les mineurs contre tout contenu homosexuel ou qui fait sa promotion.
Avec AIB