Dans l’optique de renforcer la plus-value de l’exploitation minière au service de la souveraineté économique du Burkina, le Président de la Transition, le Capitaine Ibrahim Traoré a procédé ce mardi 23 janvier 2024, au lancement officiel des activités de l’usine de traitement des résidus miniers dans la zone industrielle de Kossodo à Ouagadougou.

Cette usine répond au choix stratégique du Gouvernement de Transition de renforcer la captation des ressources minières ainsi que de leurs résidus. Elle s’inscrit dans la vision du Président Ibrahim Traoré de conférer au Burkina une souveraineté à partir de solutions endogènes.


Pour la première fois donc au Burkina Faso et dans la sous-région Ouest africaine, un agrément de traitement des résidus miniers est accordé à une entreprise de droit privé, et ce en date du 13 septembre 2023, consacrant le démarrage effectif des activités de la Société GOLDEN HAND SA. Cette jeune société emploie directement 70 femmes et 54 jeunes hommes.
Le capitaine Ibrahim Traoré a salué l’aboutissement de ce projet, qui est une grande avancée. “C’est une révolution. Toutes les machines ont été conçues ici. C’est une technologie qui ne s’importe pas, ça se développe. C’est cette particularité là que je suis venu salué… Je vais inviter les pays voisins de l’Afrique de l’ouest et de l’Afrique centrale à maintenant venir au Burkina Faso avec leurs résidus miniers, parce que nous avons la technologie sur place…”, a-t-il indiqué.

Pour Joachim Marie-Emmanuelle Tapsoba, Directeur général de la société Golden Hand SA, cette usine est une ambition mûrie depuis 10 ans. “Les démarches ont été initiées depuis 2017 sans succès à l’époque… Les choses sont allées à la vitesse grand V avec l’arrivée au pouvoir des autorités actuelles…”, a-t-il indiqué.

L’usine a déjà noué des partenariats clefs avec les sociétés minières nationales et internationales. Notamment la Société minière de SEMAFO BURKINA FASO SA du Groupe ENDEAVOUR MINING avec qui un premier contrat signé le 13 décembre 2023, portant sur 392 tonnes de charbon fin. A terme, ces 392 tonnes devraient permettre de dégager 5 304 onces d’or, soit environ 165 kg d’or. Des tests concluants ont été également faits avec la société RIVESTONE KARMA SA filiale de la société NERE MINING de. La finalisation du contrat interviendra les prochains jours.

En rappel, GOLDEN HAND SA est une société d’économie mixte au capital social de 10 000 000 F CFA divisés en 1 000 actions de 10 000 francs CFA de valeur nominale.
L’Etat burkinabè, par voie de cession, y détient 40% d’actions. Les soixante autres pour cent (60%) sont détenus par la famille Emmanuel TAPSOBA, promoteur du projet.








