Le gouvernement burkinabè a franchi une nouvelle étape dans la régulation du secteur de la communication. En Conseil des ministres, un décret a été adopté afin « d’instituer et d’autoriser la perception de redevances et taxes de concession d’entrée » applicables aux acteurs de la communication au public.
Ce texte « fusionne en un texte unique » deux décrets datant de 2017, relatifs d’une part aux redevances pour les éditeurs de services audiovisuels à vocation internationale, et d’autre part à la taxe de concession d’entrée sur le marché burkinabè de l’audiovisuel. La réforme prend en compte « l’émergence de nouveaux acteurs tels que les webradios, les webtélévisions et les distributeurs de programmes audiovisuels via Internet (IPTV) », dans un contexte marqué par « l’essor des réseaux sociaux » et des « transformations majeures » dans les modes de diffusion de l’information et du divertissement.
L’objectif, souligne le gouvernement, est d’adapter le cadre réglementaire aux évolutions technologiques et de « contribuer à l’autonomie financière du Conseil supérieur de la communication », garant du respect des règles dans le paysage médiatique national.