Burkina Faso : 4 355 décès liés au paludisme en 2021

En 2021, 12 231 036 cas de paludisme ont été enregistrés dans les établissements sanitaires du Burkina Faso avec 605 504 cas de paludisme grave et 4 355 décès, a annoncé dimanche soir, le ministre en charge de la Santé, Lucien Jean-Claude Kargougou, dans une déclaration en prélude à la journée mondiale de lutte contre le paludisme.

“Au Burkina Faso, la situation du paludisme n’est guère reluisante. Cette maladie reste toujours le problème majeur de santé publique. Les femmes enceintes et les enfants de moins de cinq ans payent le plus lourd tribut”, a-t-il fait savoir.

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Le ministre de la santé a invité les citoyens à s’engager personnellement dans la lutte contre cette maladie à travers des comportements favorables à la lutte contre le paludisme.

“En unissant nos forces et avec un engagement communautaire renforcé, nous pouvons faire reculer le nombre de cas et de décès dus au paludisme dans notre pays”, a-t-il dit soulignant qu’il “est impérieux que nous définissions ensemble une vision commune dans la mobilisation des ressources internes et domestiques et nous assurer de leur pérennité pour en venir à bout du fléau et faire du Burkina Faso, un pays sans paludisme”.

Dans le dernier rapport de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) sur le paludisme dans le monde, on estime à 241 millions le nombre de cas de paludisme et à 627 000 le nombre de décès dus au paludisme dans le monde.

L’évolution du nombre de cas et de décès dans certains pays endémiques reste inquiétante selon la même source, précisant qu’en 2020, la Région africaine de l’OMS comptait pour 95 % des cas de paludisme (228 millions) et 96 % des décès dus à cette maladie (602 000) dans le monde.

Cette année, la Journée mondiale de lutte contre le paludisme est commémorée sous le thème :”Innover pour réduire la charge du paludisme et sauver des vies”.

Selon l’OMS, aucun outil de la palette actuelle ne permettra à lui seul de résoudre le problème du paludisme.

Il faudrait donc investir et innover pour trouver de nouvelles approches de lutte antivectorielle, de nouveaux produits de diagnostic, de nouveaux médicaments antipaludiques et d’autres outils en vue d’accélérer les progrès contre cette maladie, a rappelé le ministre burkinabè.

Avec l’Agence Anadolu