Burkina : 600 000 emplois sont prévus par le gouvernement d’ici 2025

Le Premier ministre, Christophe Joseph Marie Dabiré, a participé ce 17 septembre 2021 à Ouagadougou, à un échange direct avec les Organisations non gouvernementales (ONG), Associations de développement (AD) et Fondations. C’était à l’occasion de la clôture des 9èmes Journées nationales de concertation (JNC) que le gouvernement tient chaque année avec ces partenaires au développement.

Après deux jours d’échanges sur le thème de : « la problématique du chômage et de l’insertion socioprofessionnelle des jeunes au Burkina : quelles stratégies et synergie d’actions entre l’Etat et les ONG/AD et Fondations pour l’accès des jeunes à des emplois décents », les 9èmes journées de concertation se sont achevées par un échange direct entre les participants et le chef du gouvernement.

Pour la représentante des ONG-AD et Fondations, Mavalow Christelle Kalhoulé, le thème de ces journées touche à une réalité et une préoccupation actuelle des jeunes au Burkina Faso. Elle a salué l’engagement du chef l’Etat, Roch Marc Christian Kaboré, à travers l’initiative présidentielle sur l’emploi des jeunes et des femmes qui vise à créer 600 000 emplois décents. Mme Kalhoulé a demandé l’implication du Secrétariat permanent des Organisations Non gouvernementales (SPONG) dans son processus de formulation.

Pour sa part, le Premier ministre, Christophe Joseph Marie Dabiré, a salué le dynamisme remarquable des interventions sur le terrain des ONG, des Associations de développement et des Fondations qui constituent aujourd’hui selon lui, des partenaires incontournables de l’Etat. « La complémentarité et la synergie de nos actions est d’une impérieuse nécessité pour impulser de façon significative et durable, le progrès social, source de paix dans le pays », a ajouté le Premier ministre.

Il a, par ailleurs, relevé que le Gouvernement a œuvré de façon active, ces cinq dernières années, avec le concours de tous les acteurs au développement, pour maintenir une croissance économique moyenne de 5%, en dépit des défis sécuritaires et sanitaires. Et cela a permis de réduire la pauvreté dans notre pays, grâce notamment à la création de près de 300 000 emplois décents.

Sur la même période (2016-2020), le chef du gouvernement a reconnu et salué la contribution de ces acteurs au développement qui ont mobilisé et investi plus de 600 milliards de francs CFA dans les projets et programmes de développement au profit des populations. « Les retombées bénéfiques de vos diverses actions témoignent d’un partenariat solide avec l’Etat », a dit le Premier ministre.
Malgré ce satisfecit, pour le chef du gouvernement, il existe encore bien de défis à relever pour consolider le développement du Burkina Faso et pour lequel le Gouvernement a récemment adopté le nouveau référentiel pour la période 2021-2025.

Et l’un des objectifs de ce PNDES II est de relever justement les défis de l’entrepreneuriat des jeunes et des femmes. Le Gouvernement envisage ainsi améliorer significativement la capacité d’employabilité et de culture entrepreneuriale des jeunes et des femmes, de formaliser leurs entreprises, de développer des opportunités d’insertion socioprofessionnelle et d’améliorer le cadre juridique et institutionnel de promotion du travail décent.

Pour réaliser ces ambitions, ONG comme Etat ont besoin de travailler de façon concertée et dans une logique de complémentarité, selon Christophe Joseph Marie Dabiré. Pour ce faire, il a exhorté les participants, à une bonne application des enseignements tirés des échanges, en vue d’apporter les solutions idoines à la promotion du plein emploi pour les jeunes.

Aux départements ministériels et collectivités territoriales concernés, le chef du gouvernement a demandé de veiller et suivre la mise en œuvre des recommandations faites pour une meilleure coordination et une complémentarité vertueuse des différentes actions.

Source: Direction de la Communication de la Primature