Selon nos confrères de Jeune Afrique dans leur édition en ligne de ce 21 septembre, un mouvement d’humeur a gagné des garnisons militaires du Burkina Faso ce 20 septembre au soir, avant d’être finalement contenu. Toujours selon le journal, ces dernières semaines, le régime du capitaine Ibrahim Traoré se montre particulièrement sur ses gardes.
Selon Jeune Afrique, qui cite des sources sécuritaires et militaires,” des mouvements d’humeur ont eu lieu mercredi 20 septembre dans la soirée dans différents camps militaires – y compris au camp Sangoulé Lamizana de Ouagadougou – avant d’être finalement contenus”. ” La grogne se serait propagée après la mort d’un sous-lieutenant des forces spéciales respecté de ses hommes lors d’une récente opération dans la région de Bobo-Dioulasso”, poursuit-il
Les tensions concerneraient également des plaintes de militaires sur de nombreuses pertes dans leur rangs et “d’enterrements à la sauvette de leurs frères d’armes tombés au front”. A cela s’ajoute la récente décision des autorités de transition d’envoyer des troupes au Niger pour faire face à une éventuelle intervention de la Cedeao, alors que la menace jihadiste persiste au Burkina Faso, renseigne le magazine africain.
Source : Jeune Afrique