En prélude aux assises régionales sur l’éducation, prévues pour les 13, 14 et 15 octobre 2021, le gouverneur de la région du Nord, porte-parole du mois des gouverneurs, a animé une conférence de presse ce 06 octobre à Ouagadougou.
L’étape régionale des assises de l’éducation sera pilotée par les gouverneurs. A l’approche donc de la date fatidique, les régions sont en pleine préparation pour réussir ces assises. A cet effet, Justin Somé, gouverneur de la région du Nord, a décliné le contenu que revêtiront ces assises régionales.
Le gouverneur a d’abord rappelé l’opportunité que représente ces assises pour le système éducatif national. «Ces assises nationales, offrent à la nation burkinabè, l’opportunité de réinventer son système éducatif afin de hisser le pays à la hauteur de ses ambitions et des impératifs du monde contemporain», a-t-il argumenté.
A cette étape, ces assises seront des consultations régionales, où les différentes couches de la société prendront la parole pour participer au débat. Ainsi, les responsables administratifs régionaux de l’éducation, les autorités coutumières et religieuses, 05 représentants des associations des parents d’élèves, 05 représentants des associations d’élèves légalement reconnues, prendront part à ces assises.
A ce jour, plusieurs actions ont déjà été menées pour favoriser la démarche inclusive et participative de ces assises. Il s’agit entre autres, de l’organisation de rencontres d’information et d’échanges avec des autorités coutumières et religieuses, des institutions et structures étatiques, des formations politiques des structures faîtières des municipalités et des régions, des partenaires de l’éducation, ainsi que des personnes ressources que sont des anciens ministres et secrétaires généraux de l’éducation.
«Ces assises entendent fonder un pacte national sur l’éducation, de sorte à ce que les conclusions qui en seront issues, engagent toutes les composantes de la nation dans leur mise en œuvre», a expliqué Justin Somé.
Au sortir de ces assises, les acteurs comptent aboutir à «une école du futur, pensée par tous les Burkinabè».
