Ceci est la déclaration liminaire de la conférence de presse animée par l’Amicale des Entraîneurs de Football de Ouagadougou et de Bobo-Dioulassso, sur la situation des entraîneurs des Etalons U15-U17 ; U20-U23 ; les locaux et les Dames.
Mesdames et messieurs de la presse,
Soyez les bienvenues sur le terrain de l’ISSDH pour la présente conférence de presse dont l’objet est la situation actuelle des sélectionneurs nationaux.
Nous vous remercions pour votre intérêt et votre accompagnement constants auxactions et activités de nos deux amicales depuis leur création.
L’objet de ce point de presse est de témoigner à l’opinion nationale du découragement, du désarroi et de la colère de l’ensemble des entraîneurs de football du Burkina Faso face au mépris dont fait preuve les différentes structures dirigeantes de notre football à notre endroit.
En effet ; à leur retour de la CAN U17, le sélectionneur des étalons U17 a déclaré sur les antennes de la RTB télé au magazine des sports, je cite « nous avons 11 mois
d’arriérés de salaire, les sélectionneurs des dames, Pascal SAWADOGO et ses adjoints sont à 13 mois ». Il s’en est suivi une communication incohérente et contradictoire de la
part des autorités en passant par le président de la fédération burkinabé de football.
Face à cette situation, nous, amicales des entraineurs de football de Ouagadougou et de Bobo-Dioulassso, ne comprenons pas pourquoi dire qu’il y a arriérées de salaire est devenu un crime au Burkina Faso ?
L’État doit-il aux sélectionneurs ou pas ? Nous nous indignons face à la négligence et les mauvaises conditions de travail de
l’expertise locale dans l’encadrement technique de nos équipes nationales de la part de
la fédération burkinabè de football ; dont nous n’avons cessé de lui affirmer le rôlecapital que joue ces hommes et ces femmes qui se battent jours et nuit pour le développement de la pratique du football au Burkina Faso.
Si de nos jours, le BurkinaFaso est fier de voir ses fils comme Bertrand TRAORE, Edmond TAPSOBA, Dango OUATTARA (pour ne citer que ceux-là) dans les grands championnats du monde, c’esten grande partie du au travail de ces entraineurs locaux.
La majorité des joueurs qui font la fierté de nos équipes nationales ont été formés par les entraineurs locaux.
En toute humilité, nous estimons que l’entraineur burkinabè mérite plus de respect et de considération.
Les amicales des entraineurs de Ouagadougou et bobo dioulasso sont conscients de la
situation de résilience que le pays traverse.
Elles encouragent les structures dirigeantes
de notre football pour les efforts consentis dans cette période de résilience. Certains
entraineurs utilisent le football pour rassembler et sensibiliser la jeunesse burkinabè sur
la nécessité de résilience face à l’hydre terroriste.
Au regard de l’élan de bonne gouvernance que suscite l’esprit patriotique de l’heure les amicales des entraineurs de football de Ouagadougou et de Bobo Dioulasso invitent les
plus hautes autorités du pays à un audit sur les contrats des différents sélectionneurs et
à corriger le plus rapidement possible cette injustice à leur égard.
Nous vous remercions
Le président de l’AMEFK
Antoine ILBOUDO
P Le Président
Le Secrétaire Général de
l’AMEE/FOOT
Issa OUENA