Allégations de massacres de civils par l’armée burkinabè : le Gouvernement réfute un article de l’Associated Press

Dans un communiqué officiel daté du 23 mars 2024, le Gouvernement du Burkina Faso a vivement réagi aux accusations portées par l’agence de presse Associated Press (AP) à l’encontre des Forces combattantes burkinabè. Le porte-parole du gouvernement, Rimtalba Jean Emmanuel Ouedraogo, a exprimé la position officielle du gouvernement face à ces allégations.

Dans cette note, le Gouvernement du Burkina Faso s’est insurgé contre les allégations “tendancieuses et malveillantes formulées par l’Associated Press”. Il conteste fermement l’idée d’une “forte augmentation des meurtres de civils par les forces de sécurité du Burkina Faso”, comme l’a indiqué l’agence.

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Le gouvernement, à travers son porte-parole, a critiqué le manque de rigueur de l’AP dans ses affirmations : “l est à craindre qu’elle en soit arrivée à se cacher sous la couverture du journalisme pour participer à une campagne de communication visant à discréditer nos Forces de défense et de sécurité (FDS) ainsi que les Volontaires pour la défense de la Patrie (VDP).”

Le gouvernement a souligné l’importance de la justice dans ce contexte : “Une enquête est actuellement en cours sur ces tragiques événements. Il est donc plus avisé de laisser la justice suivre son cours plutôt que de formuler des accusations infondées contre les présumés auteurs de ces actes”.

Le gouvernement, par la voix de son porte-parole, a par ailleurs invité la population à rester unie et à ne pas se laisser diviser par des tentatives de déstabilisation. « Le Gouvernement reste serein face à ces gesticulations stériles et appelle les citoyens à préserver le lien essentiel entre les Forces de défense et de sécurité, les Volontaires pour la défense de la Patrie et la Nation, pour la reconstruction de notre territoire et l’établissement d’une paix durable”, indique le communiqué.