Action de résilience du plan stratégique des pays du PAM : le SC-CNSA apprécie la mise en œuvre des activités

Une équipe du Secrétariat exécutif du Conseil National de Sécurité Alimentaire (SE-CNSA) conduite par le premier responsable de la structure, Dr Diakalia SON, a séjourné dans la région du Centre-Nord, du 04 au 10 mai 2025, dans le cadre du suivi de la mise en œuvre des actions de résilience réalisées avec l’appui du Programme alimentaire mondial (PAM). La mission a été ponctuée de visites de sites et d’échanges avec les populations bénéficiaires.

À Sabouri-Sonkin dans commune de Korsimoro, la mission a visité un site dégradé de 1,20 hectare où des demi-lunes sont en cours de réalisation par 105 bénéficiaires dont 80 % de femmes. L’équipe a aussi visité le périmètre maraicher de Louda dans la commune de Boussouma, exploité par Personnes déplacées internes (PDI) et les populations hôtes. D’une superficie de 2 hectares, ce site est exploité par 128 personnes qui y font pousser de l’oignon feuille, de l’amarante, de l’oseille, etc. Il dispose de huit puits à grand diamètre ainsi que d’un forage.

À Tafga, la mission conduite par Dr Diakalia SON a visité un centre de compostage. Pour le démarrage effectif des activités, les bénéficiaires dudit centre ont souligné la nécessité d’un renforcement de capacités et la réalisation d’un forage. Toujours dans la même localité, la délégation a également visité un bas-fond en cours d’aménagement d’une vingtaine d’hectares au profit de 67 bénéficiaires.
À Bigsi, la mission a assisté à une distribution de vivres du Programme alimentaire mondial (PAM) au profit des populations ayant participé aux travaux communautaires (work for food). La mission a visité les jardins scolaires des écoles primaires de Boalla. D’une superficie de 0,25 hectare, ce jardin est géré par la communauté, sous la supervision de la direction de l’école.

À Samboaga dans la commune de Ziga, l’équipe a visité le jardin scolaire de l’école primaire ainsi qu’un site où des demi-lunes ont été réalisées pour la récupération de terres dégradées. À Niongtenga, les populations bénéficiaires ont relevé le manque d’eau, de matériel. À Pissiga, c’est sur un site de plus de 5 hectares que des demi-lunes et des cordons pierreux ont été réalisés. Les populations bénéficiaires font également du compostage.

Des échanges avec les populations bénéficiaires, l’on retient comme difficultés le manque d’eau et l’insuffisance de matériel pour mener les activités. Aussi, les approches des interventions du PAM ne sont pas toujours bien comprises par les populations. Ces difficultés ont été rapportées au bureau terrain du PAM à Kaya par le Dr Diakalia SON. Il a souhaité l’amélioration de la communication avec les populations sur leurs interventions ce qui contribuera au bon déroulement des activités pour atteindre le niveau de développement escompté.

Selon le chef du département du Programme alimentaire mondial du SE-CNSA, monsieur Al Ibrahim TRAORE, il s’est agi de voir les différentes réalisations que le PAM a inscrites dans le cadre de la feuille de route entre le PAM et le ministère en charge de l’agriculture. « 𝑵𝒐𝒖𝒔 𝒂𝒗𝒐𝒏𝒔 𝒑𝒖, 𝒂𝒖 𝒄𝒐𝒖𝒓𝒔 𝒅𝒆 𝒄𝒆𝒕𝒕𝒆 𝒔𝒐𝒓𝒕𝒊𝒆, 𝒕𝒐𝒖𝒄𝒉𝒆𝒓 𝒅𝒖 𝒅𝒐𝒊𝒈𝒕 𝒍𝒆𝒔 𝒓é𝒂𝒍𝒊𝒕é𝒔 𝒅𝒆 𝒄𝒆𝒓𝒕𝒂𝒊𝒏𝒔 𝒂𝒎é𝒏𝒂𝒈𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕𝒔. 𝑵𝒐𝒖𝒔 𝒂𝒗𝒐𝒏𝒔 𝒗𝒖 𝒅𝒆𝒔 𝒂𝒎é𝒏𝒂𝒈𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕𝒔 𝒆𝒏 𝒄𝒐𝒖𝒓𝒔 𝒅𝒆 𝒓é𝒂𝒍𝒊𝒔𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒐ù 𝒍𝒆𝒔 𝒄𝒐𝒎𝒎𝒖𝒏𝒂𝒖𝒕é𝒔 𝒆𝒕 𝒍’𝒆𝒏𝒕𝒓𝒆𝒑𝒓𝒊𝒔𝒆 𝒆𝒏 𝒄𝒉𝒂𝒓𝒈𝒆 𝒅𝒆𝒔 𝒕𝒓𝒂𝒗𝒂𝒖𝒙 𝒕𝒓𝒂𝒗𝒂𝒊𝒍𝒍𝒆𝒏𝒕 𝒆𝒏 𝒃𝒐𝒏𝒏𝒆 𝒊𝒏𝒕𝒆𝒍𝒍𝒊𝒈𝒆𝒏𝒄𝒆. 𝑰𝒍 𝒚 𝒂 𝒄𝒆𝒓𝒕𝒆𝒔 𝒅𝒆𝒔 𝒅𝒊𝒇𝒇𝒊𝒄𝒖𝒍𝒕é𝒔 𝒔𝒖𝒓 𝒍𝒆 𝒕𝒆𝒓𝒓𝒂𝒊𝒏, 𝒎𝒂𝒊𝒔 𝒏𝒐𝒖𝒔 𝒂𝒗𝒐𝒏𝒔 𝒆𝒙𝒑𝒍𝒊𝒒𝒖é 𝒍𝒂 𝒏é𝒄𝒆𝒔𝒔𝒊𝒕é 𝒅𝒆 𝒓é𝒂𝒍𝒊𝒔𝒆𝒓 𝒍𝒆𝒔 𝒕𝒓𝒂𝒗𝒂𝒖𝒙 à 𝒃𝒐𝒏𝒏𝒆 𝒅𝒂𝒕𝒆 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒒𝒖𝒆 𝒄𝒆𝒔 𝒊𝒏𝒗𝒆𝒔𝒕𝒊𝒔𝒔𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕𝒔 𝒑𝒖𝒊𝒔𝒔𝒆𝒏𝒕 ê𝒕𝒓𝒆 𝒖𝒕𝒊𝒍𝒊𝒔é𝒔 𝒑𝒂𝒓 𝒍𝒆𝒔 𝒎ê𝒎𝒆𝒔 𝒑𝒐𝒑𝒖𝒍𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏𝒔 𝒂𝒖 𝒄𝒐𝒖𝒓𝒔 𝒅𝒆 𝒄𝒆𝒕𝒕𝒆 𝒄𝒂𝒎𝒑𝒂𝒈𝒏𝒆 𝒑𝒍𝒖𝒗𝒊𝒆𝒖𝒔𝒆 », a dit monsieur TRAORE. À l’entendre, il y a matière à satisfaction en ce sens que la délégation a pu constater sur le terrain un tandem entre la population et le réseau d’encadrement au niveau déconcentré qui travaillent de façon concertée pour apprendre et appliquer les techniques. En outre les réalisations déjà achevées contribuent effectivement à la résilience des populations, surtout les déplacés internes qui sont dans la région.

𝗗𝗖𝗥𝗣/𝗠𝗔𝗥𝗔𝗛