Le Soleil d’Avenir, parti politique d’opposition, a effectué sa rentrée politique 2021 dans la matinée de ce samedi 17 juillet, sous le thème : << les défis de la classe politique burkinabè >>. C’était au Centre Cardinal Paul Zoungrana de Ouagadougou, en présence des militants du parti et de plusieurs responsables d’autres partis politiques.

Au cours de la cérémonie, le président du Soleil d’Avenir, Abdoulaye Soma, a déclaré que le thème de la rentrée politique tire sa raison de la situation actuelle du Burkina marquée par l’insécurité, l’éfritement du tissu social, et le besoin de réconciliation nationale.
Pour Abdoulaye Soma, il se pose avec acuité, la question du renouvellement de la classe politique : << Nous avons une classe politique qui est arrivée au pouvoir à l’occasion du coup d’État de 1983. Et cette classe politique était très jeune à l’époque; le président Thomas Sankara était lui même jeune. Les hommes déterminants de cette classe sont restés au pouvoir jusqu’aujourd’hui. Ça fait une trentaine ou une quarantaine d’années. Ils ont fait de leur mieux, mais on est arrivé à un moment où il faut renouveler la classe politique. >>
Et Pr Soma de souligner que, pour réussir ce renouvellement de la classe politique, il faut arriver à lier les deux générations, la génération ancienne, qui est actuellement aux affaires, et la nouvelle dont il fait partie.
Selon le président du Soleil d’Avenir, l’autre grand défi politique que le Burkina doit relever, c’est celui de l’unité nationale. Il a fait observer qu’il y a des parties du Burkina Faso et des communautés entières qui se sentent abandonnés. << Il faut que nous réussissons ensemble à créer le sentiment national. Et pour le Soleil d’Avenir, c’est un chantier, c’est un défi qu’il faut rélever >> , a t’il affirmé.
Pour ce faire, le Soleil d’Avenir avait proposé, dans son programme, un gouvernement de concorde, « qui nous met ensemble », avec notamment la formule de 13 ministres issus des 13 régions.