Le Ministère de la Santé, à travers le Secrétariat permanent pour l’élimination du paludisme (SP/Palu), a procédé ce vendredi, 29 août 2025 à Ouagadougou au lancement officiel du projet dénommé Optimisation de l’utilisation de multiples ACT pour prévenir la résistance aux médicaments antipaludiques (STOP-AMDR).
Présidé par Dr Sidzabda Christian Kompaoré, Secrétaire permanent pour l’élimination du paludisme, représentant le Directeur du Cabinet, l’atelier a mobilisé les acteurs du ministère de la Santé, les organisations de la société civile et les partenaires techniques et financiers intervenant dans le domaine du paludisme.
Il visait à présenter les finalités et la portée du projet ainsi que son alignement avec les priorités stratégiques nationales et mondiales. L’atelier a également permis de discuter du plan de transition des ACT, des rôles et responsabilités des différentes parties prenantes et des prochaines étapes de mise en œuvre.
Pour Dr Sidzabda Kompaoré, cet atelier de lancement marque une étape cruciale dans la mise en œuvre du projet. « La résistance aux antipaludiques, et en particulier aux ACT, menace les acquis déjà obtenus et compromet l’efficacité des traitements actuels. Cette situation pourrait ralentir notre marche vers l’élimination du paludisme », a-t-il averti.
Dr Kompaoré a rappelé que le paludisme demeure l’un des plus grands défis de santé publique pour le Burkina Faso, représentant ainsi une lourde charge sanitaire, sociale et économique. Selon lui, le projet STOP-AMDR est une initiative ambitieuse qui ouvre de nouvelles perspectives. Il ne s’agit pas simplement d’un projet de recherche, mais d’une collaboration multisectorielle et inter-pays. C’est un appel à l’action et l’expression d’une volonté commune de trouver des solutions durables pour réduire le fardeau du paludisme.
Quant au country program manager de Jhpiego Burkina Faso, Dr Ousmane Badolo, il a souligné que le projet STOP-AMDR s’inscrit pleinement dans les priorités nationales de santé et dans l’objectif d’éliminer le paludisme d’ici 2030. À travers ce financement, l’Unitaid démontre non seulement son intérêt pour le mieux-être des populations, mais aussi son engagement à soutenir des initiatives alignées sur les priorités du ministère de la Santé en matière de prévention et de traitement du paludisme.
D’une durée de deux ans, de 2025 à 2027, le projet permettra de renforcer les efforts existants en matière d’élimination du paludisme au Burkina Faso. Il sera mis en œuvre par Jhpiego et financé par Unitaid.
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