Le Conseil supérieur de la communication (CSC) a prononcé, ce 1er août 2025, la suspension de la radio Oméga pour une durée de trois mois. En cause : une publication jugée offensante envers les autorités burkinabè et la Coordination Nationale de la Veille Citoyenne (CNAVC), en lien avec la couverture d’une marche citoyenne. Le média est également sommé de présenter des excuses publiques.
Lire le communiqué :
Le Conseil supérieur de la communication (CSC) a décidé, le vendredi 1er août 2025, de la suspension de la radio OMEGA émettant sur la fréquence 103.9 Mhz pour une durée de trois (3) mois. Par ailleurs, il l’a enjoint de publier, dans les médias de son ressort, des excuses publiques à l’endroit des autorités burkinabè, ses lecteurs et auditeurs ainsi qu’à la Coordination nationale des associations de la veille citoyenne (CNAVC).
La « Décision N°2025-0111/CSC portant suspension de l’autorisation de radio OMEGA émettant sur la fréquence 103.9 Mhz et injonction de publication d’excuses » a été prise suite à des manquements à la loi, à l’éthique et à la déontologie constatés dans une publication, sur la page Facebook du média, se rapportant à un reportage sur la marche organisée par la CNAVC le 30 juillet 2025 à Ouagadougou.
En effet, le CSC a relevé dans la publication « des propos malveillants et discourtois vis-à-vis des autorités burkinabè et de la CNAVC « . Il a également noté, suite à l’audition des responsables de la radio, le 31 juillet 2025, une négligence et un manque de professionnalisme violant l’article 7 de la Charte du journalisme burkinabè. Au regard de la persistance de radio OMEGA dans le manque de rigueur dans le traitement de l’information, en dépit du rappel qui lui avait été fait par le CSC pour le même objet à travers la décision N°2024-012/CSC du 28 mars 2024 portant mise en demeure de respecter les règles légales, éthiques et déontologiques dans le traitement de l’information, le CSC a décidé que son autorisation d’émettre est suspendue pour une durée de trois mois et qu’elle est tenue de présenter des excuses à l’endroit des autorités burkinabè, de ses lecteurs et auditeurs ainsi qu’à la CNAVC.
DCRP/CSC