L’activiste suissocamerounaise Nathalie Yamb est désormais persona non grata dans l’Union européenne. Bruxelles justifie cette décision par son engagement prorusse jugé déstabilisateur, notamment à travers ses liens avec une organisation affiliée à des groupes paramilitaires russes.
L’Union européenne a officiellement interdit à Nathalie Yamb d’entrer ou de transiter sur son territoire, selon une décision rendue publique ce jeudi 26 juin. Cette mesure s’inscrit dans un ensemble de sanctions visant les individus considérés comme acteurs ou relais des stratégies d’influence russes en Afrique et en Europe.
Depuis sa participation au sommet de Sotchi en 2019, l’activiste s’est positionnée comme une fervente défenseure de la Russie, tenant un discours virulent contre l’Occident, et particulièrement contre la France. Le Conseil de l’UE dénonce son implication dans « des campagnes de désinformation et ses liens avec l’AFRIC », une structure proche de sociétés militaires privées russes, soupçonnée d’alimenter les tensions dans plusieurs pays africains.
L’UE estime que ces agissements compromettent la démocratie, l’état de droit et la stabilité de l’espace européen.
Source: senenews.com