Dix ans déjà pour l’Institut Africain des Industries Culturelles (IAIC). L’établissement a célébré ce samedi 17 mai à Ouagadougou une décennie consacrée à la promotion et à la professionnalisation du secteur culturel en Afrique. Créé en 2014, l’institut marque cette étape symbolique par une série de réflexions sur les défis et les perspectives d’avenir des industries culturelles sur le continent.
Ce dixième anniversaire est placé sous le thème : « L’éducation à l’économie de la culture et de la médiation au service de la résilience ». Jean Célestin Ky, représentant du ministre de l’Enseignement supérieur, a salué la pertinence de cette thématique. Pour lui, cette commémoration met en lumière le rôle stratégique de la formation culturelle dans le renforcement de la cohésion sociale et la promotion d’une économie durable en Afrique.

Noël Sanou, fondateur de l’institut, a tenu à souligner que cette célébration va bien au-delà d’une simple fête. « C’est un moment d’introspection, de réflexion et de projection. Nous faisons le bilan et nous sommes en train de nous évaluer pour voir ce qui a marché ou non. Nous pensons qu’il faut former des hommes capables de gérer l’économie du XXIe siècle. C’est dans ce sens que nous innovons avec des filières qui n’existent pas en formation initiale », a-t-il indiqué.

Parmi les temps forts de la commémoration : une Journée des industries culturelles et de la médiation traditionnelle, des panels sur les domaines d’intervention de l’institut, ainsi qu’un colloque international réunissant chercheurs, professionnels et étudiants.
Classé parmi les meilleurs instituts par le ministère de l’Enseignement supérieur, l’IAIC propose à la jeunesse et aux professionnels des filières innovantes dans des domaines variés tels que les ressources humaines, la communication, les industries culturelles, le tourisme, l’hôtellerie et les voyages. À ce jour, plus de 625 étudiants et professionnels, venus du Burkina Faso et d’ailleurs, y ont été formés.
Avec dix années d’action au service de la culture et du développement, l’IAIC entend poursuivre sa mission de formation et d’innovation, pour faire des industries culturelles un véritable levier de résilience et de prospérité en Afrique.
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