Stratégie de réconciliation nationale : le Comité de pilotage et de rédaction installé

Le Comité de pilotage et de rédaction de la Stratégie nationale de réconciliation et de son plan d’action a été installé ce mardi 1er juin à Ouagadougou par le ministre d’État chargé de la Réconciliation nationale et de la Cohésion sociale, Dr Zéphirin DIABRÉ. C’était au cours d’un atelier marquant le début des travaux du Comité.


Fort de 60 membres, le Comité aura trois mois pour ficeler le document de stratégie qui sera soumis au Forum national de réconciliation. L’organe technique regroupe des compétences issues de plusieurs secteurs d’activités, et il a été élargi aux membres de la société civile et aux partis politiques. Cela répond à la recommandation de construire une stratégie nationale de concert avec tous les acteurs.
Le ministre d’État chargé de la Réconciliation nationale a rappelé, dans son discours de lancement des travaux, que «cette démarche participative et inclusive est nécessaire». Ce, pour non seulement respecter les règles de production de documents, mais aussi, pour rédiger des documents de qualité afin de faciliter la mise en œuvre de la politique de réconciliation.

Zéphirin DIABRÉ a par ailleurs exhorté les Burkinabè à s’impliquer sincèrement dans le processus de réconciliation, au regard des péripéties que traversent le pays. «… Tout cela appelle et créé un devoir pour chaque Burkinabè, qui est de ressortir du fond de nous-mêmes, le potentiel de ressources et de temps à même de promouvoir la cohésion sociale et la paix. C’est seulement dans ces conditions-là que nous pourrons retourner résolument vers la sécurisation du pays…», a ainsi indiqué M. DIABRÉ.

Les partenaires techniques et financiers soutiennent le processus d’élaboration de la Stratégie, à travers le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et l’Ambassade royale des Pays-Bas au Burkina, qui ont été représentés à la cérémonie.

Le représentant Résident du PNUD au Burkina, Mathieu CIOWELA, a salué l’initiative et le processus de réconciliation décidé par le président du Faso, qui, selon lui, aboutira à une pacification réelle du pays. Il a souligné que ce genre d’initiatives entre dans les cadre de la mission des Nations Unies, qui entendent accompagner le processus de réconciliation jusqu’à son terme.