Le ministre délégué auprès du ministre de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques, Dr Amadou DICKO, a présidé la cérémonie d’ouverture de l’atelier national pour la validation de la version relue de la Loi d’Orientation Relative au Pastoralisme au Burkina Faso et de ses décrets d’application, ce lundi 27 novembre 2023, à Ouagadougou.

La Loi d’Orientation Relative au Pastoralisme au Burkina Faso (LORP), adoptée en 2002 avec des textes d’application, est en relecture par les acteurs du pastoralisme.


La loi de 2002 ne prend pas en compte un certain nombre de préoccupations des acteurs du pastoralisme, a expliqué le Directeur général du Foncier, de la Formation et de l’Organisation du Monde Rural (DGFOMR), monsieur Adama BORO.
« C’est pourquoi, depuis trois ans, les acteurs avec l’accompagnement des partenaires au développement, travaillent à l’adapter au contexte actuel marqué par la crise sécuritaire, le changement climatique ainsi que la réduction des espaces de pâtures », a-t-il dit.
Pour le Représentant de l’Alliance des organisations de la société civile pastorale, monsieur Boukary NANA, la version relue de la LORP et de ses décrets d’application renferme des innovations notables, notamment les dispositions sur la prévention et la gestion des conflits.
« Si cette loi est mise en œuvre, elle nous permettrait d’éviter les conflits sur l’utilisation des ressources naturelles et nous permettrait d’avoir une transhumance apaisée », a-t-il dit. Il a traduit la reconnaissance des organisations pastorales pour leur prise en compte dans le processus de révision de la LORP et de ses décrets d’application.
Le ministre délégué chargé des Ressources animales, Dr Amadou DICKO, a félicité l’ensemble des acteurs impliqués dans le processus de révision de la LORP et de ses décrets d’application.
Il a dit être satisfait, notamment, des innovations contenues dans cette nouvelle loi, à savoir, les mécanismes de financement du pastoralisme, les mécanismes pour assurer une mobilité apaisée, l’intégration plus accrue des collectivités territoriales.
Il a invité les participants à des échanges francs afin qu’à terme, le pays soit doté d’un cadre juridique adapté pour le développement durable, paisible et intégré agro-sylvo-pastoral.
DCRP/MARAH








