La France a exprimé sa « consternation », ce dimanche, face au décès de trois travailleurs humanitaires du Programme alimentaire mondial (PAM) et de l’ONG Relief International, dans les affrontements qui ont lieu au Soudan.
Par voie d’un communiqué, la Diplomatie française a réitéré son appel à « tout mettre en œuvre pour faire cesser les combats et prévenir toute escalade », dans le pays d’Afrique de l’Est.
Adressant ses condoléances aux proches des victimes et rendant « hommage au courage des travailleurs humanitaires », la France a renouvelé son soutien au travail du Programme alimentaire mondial et des Nations unies au Soudan.
Paris a également appelé au « plein respect de la protection due aux personnels humanitaires », conformément au droit international humanitaire et à « la garantie d’un accès humanitaire complet, sûr et sans entrave », soulignant qu’en « aucune circonstance » les travailleurs humanitaires doivent être pris pour cible.
Pour la troisième journée consécutive, plusieurs villes soudanaises, dont la capitale Khartoum, sont les théâtres de combats armés qui se poursuivent entre l’armée régulière soudanaise et les forces paramilitaires de soutien rapide. Pour rappel, la capitale soudanaise Khartoum s’est brutalement réveillée, samedi 15 avril, au son des tirs à l’arme lourde et des explosions, notamment à l’aéroport et dans le périmètre de la résidence présidentielle.
Deux camps rivaux, les militaires au pouvoir dirigés par Abdel Fattah Al-Burhan et les Forces de soutien rapide du général Mohamed Hamdane Daglo, s’accusent mutuellement d’être à l’origine des hostilités.
Les ONG présentes sur place font état d’un grand nombre des victimes collatérales des affrontements entre l’armée et les forces paramilitaires. Au moins 97 civils ont été tués et 365 autres ont été blessés depuis le début des affrontements, selon un collectif de médecins.
Pour rappel, l’Organisation des Nations unies (ONU) a rapporté dimanche la mort de trois travailleurs humanitaires qui œuvraient pour le programme d’aide alimentaire au Darfour.
Agence Anadolu