Le ministre délégué chargé du Budget, Fatoumata BAKO/TRAORE, représentant le ministre de l’Economie, des Finances et de la prospective, a présenté le Plan d’Actions pour la Stabilisation et le développement (PASD), aux députés de l’Assemblée législative de Transition (ALT) et recueilli leurs amendements.
Le PASD est l’instrument opérationnel de programmation des priorités d’action de la Transition en cours au Burkina Faso. Il précise les réformes et investissements à mettre en œuvre prioritairement afin d’opérationnaliser les missions de la Transition et est articulé autour de quatre piliers, à savoir :
-Lutter contre le terrorisme et restaurer l’intégrité territoriale,
_répondre à la crise humanitaire,
-Refonder l’Etat et améliorer la gouvernance,
-Oeuvrer à la réconciliation nationale et à la cohésion sociale.
La concrétisation de l’ensemble des actions contenues dans le Plan coûtera 𝟕 𝟔𝟕𝟑, 𝟑 𝐦𝐢𝐥𝐥𝐢𝐚𝐫𝐝𝐬 𝐅𝐂𝐅𝐀 𝐡𝐨𝐫𝐬 𝐜𝐡𝐚𝐫𝐠𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐮𝐫𝐚𝐧𝐭𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐥’𝐄𝐭𝐚𝐭. Il sera financé à hauteur de :
𝟒𝟎,𝟑% (𝐬𝐨𝐢𝐭 𝟑 𝟎𝟗𝟒, 𝟓 𝐦𝐢𝐥𝐥𝐢𝐚𝐫𝐝𝐬 𝐝𝐞 𝐅𝐂𝐅𝐀) 𝐬𝐮𝐫 𝐫𝐞𝐬𝐬𝐨𝐮𝐫𝐜𝐞𝐬 𝐩𝐫𝐨𝐩𝐫𝐞𝐬 ; 31,8% (soit 2 437, 4 milliards de FCFA) par les autres ressources extérieures dont 12,5% pour les prêts et 19,3% pour les subventions.
Le besoin de financement du plan s’élève à 𝟐 𝟏𝟒𝟏,𝟒 𝐦𝐢𝐥𝐥𝐢𝐚𝐫𝐝𝐬 𝐟𝐫𝐚𝐧𝐜𝐬 𝐂𝐅𝐀, représentant 27,9% de son coût total. Ce besoin sera couvert avec l’accompagnement du secteur privé et des partenaires au développement.
Pour mobiliser ce besoin de financement, le Gouvernement prévoit en outre d’actionner les leviers suivants : la poursuite de la numérisation des prestations de recouvrement ; l’élargissement de l’assiette fiscale ; le renforcement de la lutte contre l’incivisme fiscal et la fraude, etc.
L’effort d’accroissement des ressources domestiques sera complété par la recherche de financement auprès des partenaires institutionnels et privés, avec lesquels des consultations seront menées.
𝐃𝐂𝐑𝐏/𝐌𝐄𝐅𝐏