Solidarité nationale : des réflexions en cours pour renforcer ce levier de résilience

Sous la présidence du Premier ministre Albert Ouedraogo, le ministre de la solidarité nationale et de l’action humanitaire, Lazare Zoungrana, a organisé ce 22 juillet, un panel sur la promotion de la solidarité au Burkina Faso. L’objectif de ce panel qui réunit tous les segments de la société burkinabè, est de susciter la réflexion et les échanges entre les différents acteurs sur la pratique et la promotion de la solidarité, en vue du renforcement de la paix et de la cohésion sociale.

« Solidarité nationale, facteur de paix et de cohésion sociale : quelles perceptions, prescriptions et recommandations pour la promotion de la solidarité au Burkina Faso ?  » : c’est sous cette thématique que les différents panelistes articuleront leurs communications.

Le Premier ministre Albert Ouedraogo a souligné l’importance de l’appropriation de ce thème à travers lequel son gouvernement entend contribuer à la construction de la résilience communautaire et à la réduction des inégalités dans toutes les couches de la société.

Selon le ministre Lazare Zoungrana, ce panel est une étape très importante en matière de promotion de solidarité nationale. » Notre pays traverse une crise sans précédent, et c’est le moment pour chaque Burkinabè de manifester sa solidarité envers son prochain. La solidarité ne doit pas être un simple mot, mais une pratique quotidienne et un réflexe de comportement « , a-t-il expliqué.

Lazare Zoungrana

Maître Pacéré Titinga, homme de droit et panelisiste pour l’occasion, a orienté sa communication autour du langage de la culture africaine, défini par les proverbes et dictons. Il a par ailleurs fait comprendre qu’il existe plus d’une soixantaine d’éthnies au Burkina, et que nous arrivons a vivre ensemble grâce à la solidarité, à la tolérance, et à la cohésion sociale. Pour cet avocat, nous devons continuer à cultiver et à promouvoir notre vivre-ensemble, pour une paix durable.


Le Premier ministre a exhorté les participants à mener des échanges productifs, et à formuler des recommandations pertinentes pour renforcer la solidarité au Burkina Faso.

Djamila Kambou