Ce jeudi 14 juillet 2022, le Premier ministre Albert Ouédraogo a présidé une rencontre avec les partenaires techniques et financiers (PTF) du Burkina Faso, sur la mise en œuvre du Plan d’Action de la Transition (PAT). Cette rencontre de haut niveau vise à assurer l’appropriation dudit plan par ces partenaires, et à renforcer leur adhésion afin d’obtenir leur accompagnement.
Adopté le 06 mai 2022 en conseil des ministres, le PAT est basé sur les actions structurantes définies dans le Programme National de Développement Economique et Social 2 (PNDES 2), et sur l’agenda de la transition. « Il était donc de bon ton de rencontrer les partenaires techniques et financiers pour leur faire part de ce plan. Il était aussi important de leur expliquer l’accord entre le Burkina et la CEDEAO sur la mise en œuvre de la Transition, pour demander leur réengagement en indiquant les priorités définies dans le PAT », a déclaré le Premier ministre.

Selon les données, la mise en œuvre de ce plan d’action de la Transition nécessite 11.840.787,16 FCFA, dont la part du budget national est de 5.446.446,48 CFA, soit un taux de 46,03%. Les partenaires techniques et financiers contribueront à hauteur de 3.391.389,05, soit 28,64%. Pour ce qui est du financement à rechercher, constituant ainsi les prêts et subventions, ils s’élèvent à 2.999.201,63, soit 25,33%.
Le Premier ministre a par ailleurs annoncé l’élaboration d’un plan d’urgence de la transition, en lien avec le PAT, qui se déroulera sur 12 mois. « C’est sur instruction du Président du Faso, qui a souhaité que l’on puisse identifier les projets prioritaires, innovants et à fort impact sur les conditions de vie des populations », a-t-il expliqué.
Les grands axes du plan d’action de la transition sont, entre autres, la lutte contre le terrorisme et la restauration de l’intégrité territoriale, la crise humanitaire, la refondation de l’Etat et l’amélioration de la gouvernance, la réconciliation nationale et la cohésion sociale.
Djamila Kambou