La Fédération des Syndicats Nationaux des Travailleurs de l’Education et de la Recherche (F-SYNTER) a tenu son deuxième congrès ordinaire, les 24, 25 et 26 mars 2022 à la Bourse du travail de Ouagadougou. La cérémonie de clôture, placée sous le signe de la commémoration du 40e anniversaire du syndicat, était une occasion de renouveler le bureau de la fédération.
A l’issue des travaux du 2e congrès ordinaire du F-SYNTER, un nouveau bureau de 15 membres a été mis en place. Ces membres auront désormais la charge de conduire la lutte des travailleurs de l’éducation. « C’est un bureau qui a été reconduit dans son entièreté. C’est un message que l’ensemble des structures et militants ont renvoyé à notre niveau, en estimant qu’il y a eu un travail excellent qui a été fait. Et en renouvelant le bureau, il s’agit de faire en sorte que ces chantiers soient renforcés. Le premier chantier consiste à la perfection de notre fédération. Tout ce que nous ferons ensuite dépendra de la force et du dynamisme de notre organisation. Le deuxième chantier, c’est la lutte contre la remise en cause des acquis et des libertés dans l’éducation, mais aussi, de façon globale, notre contribution à la lutte générale dans notre pays », a déclaré Souleymane Badiel, le nouveau secrétaire général de la F-SYNTER.

L’éducation burkinabè est confrontée aux défis sécuritaires, avec de plus en plus d’écoles fermées. Pour le secrétaire général de la F-SYNTER, tout n’est pas perdu. « Nous restons optimistes, car nous sommes convaincus que notre peuple dispose de ressources. Ce qui manque, pour l’instant, c’est sa capacité à s’organiser, à mieux se mobiliser, pour prendre en charge conséquemment les graves défis auxquels il est confronté, dont le plus important reste le défi sécuritaire », a-t-il signifié.
Au sortir de ce congrès, plusieurs résolutions ont été prises pour la défense d’une école de qualité. Il s’agit, entre autres de :
- l’élévation du niveau de conscience syndicale et politique ;
- la construction d’une fédération forte, à travers le développement de la solidarité, l’élargissement du champ des ressources, le respect du principe du syndicalisme révolutionnaire de la lutte des classes ;
- la résistance contre la remise en cause des libertés et des acquis en renforçant l’unité entre les travailleurs, notamment à la base, d’une part, et l’unité avec les élèves, les étudiants, et les masses d’autres part.
Djamila Kambou