Conseil d’orientation de l’ASCE/LC : trois nouveaux membres prêtent serment

Ce jeudi 27 mai 2021 a eu lieu, dans la salle d’audience du Conseil constitutionnel (Ouagadougou), l’audience solennelle de prestation de serment de Marie Béatrice TASSEMBEDO/TAPSOBA, inspectrice du trésor; de Christophe COMPAORE, magistrat à la retraite; et de Idrissa SAVADOGO, expert-comptable, en tant que membres du Conseil d’Orientation de l’Autorité Supérieure de Contrôle d’Etat et de Lutte contre la Corruption (ASCE/LC).

Le Conseil de ministres, en sa séance du mercredi 14 avril 2021, avait nommé les personnes citées ci-dessus. Après la prestation de serment, les trois nouveaux membres de l’ASCE/LC se sont engagés à travailler afin de mériter la confiance placée en eux.

Quant au président du Conseil constitutionnel, il a tout d’abord adressé ses vives félicitations aux nominés avant de souligner : « C’est certainement au regard des qualités professionnelles, humaines et de l’intégrité que vous incarnez, que ce choix a été fait. C’est dire que vous devez donner entière satisfaction pour ne pas trahir la confiance placée en vous. Les importantes missions que vous confie l’article 33 de la loi organique numéro 82 2015 CNT du 24 novembre 2015 portant attribution, composition et fonctionnement de l’ASCE/LC, font de vous le moteur de cette institution. En effet vous devez assister le Contrôleur général dans sa gestion ».

Le Contrôleur général d’Etat, Pr Luc Marius IBRIGA, a déclaré à la presse que les membres du Conseil d’Orientation sont désignés par leurs structures d’origine pour un mandat de 6 ans. Ainsi, M. COMPAORE a été désigné par des Organisations de la Société Civile (OSC) de lutte contre la corruption. M. SAVADOGO, lui, représente l’Ordre des experts-comptables, et Madame TASSEMBEDO représente la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF). « Ces personnes vont venir s’ajouter aux six membres déjà là pour former le Conseil d’Orientation qui est composé de trois membres du secteur public, trois membres du secteur privé et trois membres de la société civile », a ajouté le Pr IBRIGA.