55e anniversaire du soulèvement populaire : l’UAS veut restaurer l’image du Mouvement syndical

L’unité d’action syndicale a commémoré ce 03 janvier 2021, l’anniversaire du soulèvement populaire de 1966. La coalition des syndicats du Burkina a souhaité perpétuer la tradition de cette date historique à travers un panel sur le thème: « L’unité des travailleurs : Acquis et défis » avec comme communicateur Richard TIENDREBEOGO, ex-secrétaire général adjoint de la CGT-B, et comme modérateur Paul KABORE, président de mois des centrales syndicales, Secrétaire Général de l’organisation nationale des syndicats libres (ONSL).

Le monde syndical du Burkina Faso a célébré les 55 ans du soulèvement populaire ayant entraîné la chute de Maurice Yaméogo. Pour marquer l’événement, l’Unité d’action syndicale a réuni sa base autour d’un panel pour des échanges en vue d’aborder sereinement les questions de l’action syndicale.

Pour Richard Tiendrebeogo, communicateur et ex SG de la CGT-B, la date du 03 janvier est historique pour le Mouvement syndical burkinabè: «…elle révèle l’attachement des syndicats à l’unité d’action plus large qui a rassemblé les syndicats de travailleurs, les organisations d’étudiants, d’élèves et aussi des partis politiques pour occasionner la chute du régime de Maurice Yaméogo…»


Au cours de ces échanges, il ressort que l’unité est un impératif pour l’efficacité de l’action syndicale. Les panelistes ont aussi suggéré la restauration de l’image des syndicats auprès de l’opinion. Selon leurs analyses, le parti au pouvoir a terni l’image des fonctionnaires auprès de la population avec des contrevérités. C’est sur ce plan que Grégoire Traoré, SG du Syndicat national des agents des impôts et des domaines (SNAID), explique que l’UAS devra travailler à restaurer l’image du fonctionnaire ternie, même aux confins des villages du Burkina par le MPP et ses alliés. Il poursuit: « Ils disent à qui veut l’entendre que les fonctionnaires à eux seuls s’accaparent plus de 50% du Budget national. Comment? Il faut travailler pour que les populations comprennent. C’est cela aussi le défis de l’UAS ».