Sur les 223 853 agents que compte la fonction publique burkinabè, 33 239 agents publics sur l’ensemble du territoire nationale ont été affectés et/ou contraints de fuir les zones d’insécurité ; soit un taux global de 14,85%.
L’annonce a été faite dans la matinée du vendredi 13 janvier 2023, devant les députés de l’Assemblée Législative de Transition (ALT), réunis en séance plénière à l’hémicycle.
Dirigée par le Président de l’ALT, Dr Ousmane Bougouma, cette plénière avait à son ordre du jour deux questions orales adressées au Gouvernement. Auteur de ces deux questions, le Député Daniel Zoungrana a, dans sa première interpellation, voulu en savoir un peu plus sur la situation des fonctionnaires contraints de quitter leurs postes d’affectation du fait du terrorisme.
Des mesures en cours initiées par le département de la fonction publique figurent la prise de textes de loi pour s’adapter à la situation, explique le ministre d’Etat, ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, Bassolma Bazié. Toute chose qui a permis de cartographier à court terme le nombre des agents qui ont été touchés. Si certains ont été redéployés pour assurer leur sécurité, d’autres ont été orientés vers des centres pour leur prise en charge. Des instructions ont également été données pour que cette législation puisse permettre d’être efficace dans la gestion de cette crise.
A long terme, le ministre d’Etat Bassolma Bazié indique que son département entend à travers le code du travail, œuvrer pour la prise en charge des travailleurs du privé. Ce code déjà adopté en conseil des ministres devrait être examiné très prochainement par les députés de l’ALT.
La deuxième question orale à l’ordre du jour était cette fois-ci avec débat. Adressée au ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Jean Emmanuel OUÉDRAOGO, elle était relative au phénomène des réseaux sociaux et ses corolaires sur la vie des populations dans ce contexte de crise sécuritaire que traverse notre pays.
DCRP/MFPTPS